Pour l'objectif, on pourra bien-sûr se servir des magnifiques vues d'architecte, toujours idylliques, paradisiaques et remplies de jeunes gens bien faits riant aux éclats et faisant la roue, mais on préférera peut-être par souci de réalisme et d'efficacité une comparaison basique entre l'état antérieur et l'état final (même échelle, mêmes repères) pour voir immédiatement ce que ça change et ancrer ce changement dans la réalité connue.
Pour les désagréments, on se servira de plans imagés et on les adaptera à chaque public : piétons, automobilistes, usagers des transports en commun, entreprises. En sachant que tout plan est un travail d'ascèse : il faut enlever tout ce qui ne sert à rien : les points de repère connus (monument, magasin) sont plus utiles que l'échelle ou la boussole Nord-Sud.
Surtout pas ...
Le plan fourni par l'opérateur ou l'architecte, lisible (et encore) uniquement par les spécialistes de la partie. Les froides vues 3D. La lecture non directe (bloc légendes abondant) et non hiérarchisée (un seul niveau de texte).
Mais plutôt ...
Un mode d'emploi vu de l'usager : j'habite ici, je veux me rendre là, comment je fais.